Depuis la pandémie, le marché de la location courte durée en France connaît une dynamique spectaculaire.
Entre regain du tourisme international, montée en puissance des séjours hybrides et durcissement des règles locales, conciergeries et investisseurs font face à un double enjeu : capter la demande tout en restant conformes à la réglementation.
En 2025, les chiffres du taux d’occupation révèlent un paysage contrasté selon les villes. Comprendre ces tendances, c’est la clé pour optimiser ses revenus locatifs et sécuriser son investissement.
Dans cet article, nous passons en revue les données les plus récentes, les villes les plus performantes et les outils pratiques pour estimer et améliorer votre rentabilité.
Avant d’analyser les résultats, rappelons quelques notions clés :
Les données mobilisées proviennent de sources reconnues comme AirDNA¹, Lodgify², Eldorado Immobilier³, ainsi que de rapports spécialisés publiés en 2025.
Ces outils reposent sur l’analyse de millions d’annonces Airbnb et Booking, garantissant une photographie fiable du marché.
En 2025, le taux d’occupation moyen des locations Airbnb en France se situe autour de 65 %¹.
Cette moyenne masque cependant de fortes disparités régionales et saisonnières : certaines villes dépassent 75 %, tandis que d’autres peinent à atteindre 50 %.
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Les villes touristiques connaissent de véritables montagnes russes d’occupation. En été, la Côte d’Azur, la Corse et la façade atlantique dépassent souvent les 80 %².
À l’inverse, certaines destinations chutent à moins de 40 % hors saison. Les stations alpines connaissent le phénomène inverse : haute fréquentation l’hiver, creux marqué au printemps et à l’automne.
À retenir : une stratégie de tarification dynamique (pricing adapté en temps réel) est indispensable pour lisser les revenus et maximiser le rendement.
L’année 2025 marque un tournant avec la mise en application de la Loi Le Meur, qui impose :
Exemple : Chamonix a réduit drastiquement les autorisations de location courte durée pour protéger le marché résidentiel³. À Annecy, des quotas saisonniers limitent désormais l’usage de certains biens en location touristique.
Pour anticiper la rentabilité d’un bien, plusieurs solutions existent :
Exemple concret : un studio meublé à Paris (20 m², Quartier Latin) affiche un taux d’occupation moyen de 78 %¹ et un revenu brut estimé à plus de 20 000 € annuels selon AirDNA. Après charges et frais de gestion, la rentabilité nette avoisine 4 à 5 %.
Le marché de l’Airbnb en France en 2025 reste porteur, mais il est plus exigeant.
Les villes comme Paris, Lyon ou Nice offrent encore de belles opportunités, à condition d’anticiper les contraintes légales et d’optimiser la gestion.
L’aménagement et la mise en valeur du bien constituent un levier décisif pour se distinguer dans un marché de plus en plus concurrentiel.
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Quel est le taux d’occupation moyen Airbnb en France en 2025 ?
Le taux moyen est d’environ 65 %, avec des différences marquées entre les grandes villes, les zones touristiques et les périodes de l’année.
Quelles villes affichent les meilleurs taux d’occupation en 2025 ?
Paris, Lyon et Bordeaux obtiennent de bons résultats toute l’année, tandis que Nice, Cannes et les stations alpines connaissent des taux très élevés en haute saison.
Quels outils permettent d’estimer ses revenus Airbnb ?
Des simulateurs comme AirDNA Rentalizer ou Lodgify fournissent des estimations basées sur des données du marché, utiles pour projeter la rentabilité.
Comment améliorer son taux d’occupation Airbnb ?
Soigner l’emplacement et l’aménagement, ajuster les prix selon la demande et maintenir une gestion réactive sont des clés pour optimiser la performance.
Quelles réglementations encadrent Airbnb en 2025 ?
Les règles portent sur les quotas de nuitées, l’enregistrement obligatoire en mairie et le respect des critères de performance énergétique, selon chaque ville.
